La force d'aimer: Le rêve devenu réalité

Note de mise en scène

Martin Luther King a été assassiné le 4 avril 1968. Quarante ans après, l’action de son message est plus que jamais présente dans la société américaine qui a élu Barak Obama à la présidence des Etats-Unis. Mais que connaissons nous de lui, de ce qui l’a porté pendant toutes ces années de lutte et de tribulations ?
Son livre « La force d’aimer », écrit en 1963, est un vibrant plaidoyer pour la paix et l’amour entre les hommes. Il nous invite à entrer dans la force de la pensée qui l’a habité pendant ces années éprouvantes de combat, pensée qu’il puise aux sources de sa foi chrétienne.
Le souffle présent dans ce livre, manifesté en action dans sa lutte non violente contre la ségrégation, pour la justice sociale est ce qui nous a inspiré pour l’élaboration de ce spectacle aux différentes formes ; jeu théâtral, danse et chant.
Le souffle d'une parole, le cri d'un homme qui nous interpelle jusque dans l’intimité de notre être.
Frank Debeaud

Extraits du livre d'or

«Très émue par cette représentation, les larmes au bord des yeux et du cœur car nous sommes encore aujourd’hui concerné par les injustices de discrimination. Merci pour ce merveilleux moment, vous êtes formidables de vérité et de bonté.»

«Merci à vous. On devient meilleur.»

«…merci de ces appels au dépassement, tenace, enraciné, amoureux…»

«Merci du fond du cœur. J’ai reçu votre spectacle comme un cadeau de Dieu…»

«Très beau spectacle. BRAVO à votre équipe, nous avons besoin de vous pour nous réveiller…»…

samedi 24 janvier 2009

Le rêve devenu réalité

Le mardi 20 janvier 2009,

un an jour pour jour après s'être recueilli sur la tombe de Martin Luther King, Barack Obama est devenu le 44ème président des Etats-Unis.

"...Je fais le rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés pour la couleur de leur peau, mais pour le contenu de leur personne. Je fais ce rêve aujourd'hui !..."

Discours de Martin Luther King à Washington Dc le 28 août 1963.

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Frank DEBEAUD

Formé aux techniques de l’Actor’s Studio et licencié en Etudes Théâtrales, Frank Debeaud a expérimenté de nombreuses disciplines des arts et spectacles : chant, comédie, théâtre de rue (échasses), enseignement, mise en scène (Kataïev, Tchekhov…). Il a également à son actif, huit créations à base d’improvisation (Eclats, La Chouchoute, Zapping…) et est aussi l’auteur de la comédie musicale «La naissance» qu’il met en scène et produit au théâtre du Gymnase depuis 2005. Il intervient aussi en entreprise depuis 2006 dans des jeux de rôles pour du coaching. Il fonde la compagnie Théâtre de La Présence en 1997.

Juliette DUFOUR

Entrée dans la danse à l’âge de 9 ans, Juliette Dufour part pour New York où elle étudie le ballet classique et les grandes techniques de danse moderne américaine. Diplômée en 1992 de la Martha Graham Contemporary Dance School, elle approfondit la méthode Horton chez Alvin Ailey et le Limon au Limon Dance Institute. Elle commence à travailler avec divers chorégraphes ainsi que la compagnie de Martha Graham. Après 5 années passées à Manhattan, elle rentre à Paris où elle opte pour l’enseignement. Elle est également sollicitée en Suisse, en Allemagne et en Finlande. Plus récemment, Juliette a renoué avec la chorégraphie et la scène à Paris et ailleurs en France.

Extraits de "La force d'aimer"

"Pardonner, ce n'est pas ignorer ce qui a été fait, ou bien édulcorer un acte mauvais. Au contraire, c'est faire en sorte que cet acte mauvais ne fasse plus obstacle aux relations. Le pardon est le catalyseur des nouveaux départs et des nouveaux commencements. C'est enlever un poids, effacer une dette. Les mots « Je vous pardonne mais je n'oublierai jamais ce que vous avez fait » ne sont pas l'expression de la nature réelle du pardon. Il est vrai que nous n'oublions jamais, si oublier signifie effacer totalement de la mémoire. Mais, si nous pardonnons, nous oublions, en ce sens que l'acte mauvais ne fait plus obstacle mentalement à de nouvelles relations."

"Nous nous demandons si souvent : « Si je prends telle ou telle décision, qu'arrivera-t-il à mon emploi, à ma réputation, à mon statut social ? Fera-t-on exploser ma maison ? En voudra-t-on à ma vie ? Serai-je jeté en prison ? » L'homme bon pose toujours la question inverse.
Abraham Lincoln ne s'est pas demandé : « Que m'arrivera-t-il si je décide de proclamer l'Emancipation et abolit l'esclavage ? » ; non, il s'est demandé : « Qu'adviendra-t-il de l'Union et des millions de Noirs de ce pays, si je manque à mon devoir et ne le fais pas ? » Le Noir qui a une bonne situation professionnelle ne se demande pas : « Si je participe au mouvement de lutte contre la ségrégation, qu'adviendra-t-il de mon emploi, de ma position sociale, de ma sécurité ? », mais plutôt : « Qu'arrivera-t-il à la cause de la justice, et aux millions de Noirs de ce pays qui n'ont jamais connu le bien-être économique, si je n'ai pas le courage de m'investir activement dans ce mouvement ? »"

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